Bien que moins stricte, l’organisation matérielle d’une élection professionnelle ressemble beaucoup à celle d’une élection politique. L’organisation d’un vote à l’urne
classique nécessite :
- Des bulletins de vote et des enveloppes
de couleur blanche de préférence, en nombre suffisant et identique pour chaque liste.
- Des isoloirs
pour que les électeurs puissent voter dans le secret total. Par exemple, s’isoler dans une pièce à côté du bureau de vote est accepté mais ce n’est pas le cas si la pièce est vitrée et exposée au regard d’autrui.
- Des urnes
séparées pour les titulaires et les suppléants dans chacun des collèges. Elles doivent être fermées et surveillées.
- Un ou des bureaux de vote
qui ont pour mission de veiller au bon déroulement du scrutin et au respect des règles électorales. Le bureau est constitué de salariés du collège électoral en question. À défaut de précision par le protocole d’accord préélectoral, il comporte les 2 salariés les plus âgés et le salarié le plus jeune de l’entreprise. La présidence appartient au plus âgé.
- Le vote électronique
Il appelle une organisation plus technique
qui doit être bien cadrée en amont : codes d’authentification à transmettre à tous les salariés, mise en place d’un processus de vote en ligne sécurisé, etc.
- Le vote par correspondance
Par principe, il doit rester exceptionnel. C’est le cas par exemple si un salarié ne peut pas se déplacer pour cause de maladie.
Dans ce cas, il faudra expédier ou remettre en main propre l’ensemble du matériel de vote au salarié.